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             NOTICE SUR L'Å’UVRE DE LA MARMITE                        163

apportent les médicaments nécessaires (5). La misère
augmente-t-elle, un logement est fourni et des vêtements
sont donnés, suivant les besoins de chacun et les moyens
dont on dispose (6).
   L'enseignement, que les religieuses donnaient autrefois
aux filles pauvres du quartier, a cessé à l'époque de la Ré-
volution; mais, aujourd'hui, une partie de leur maison est
occupée par de jeunes orphelines, qu'elles élèvent et ins-
truisent, à l'aide de ressources spéciales.


                                  * *

   Au siècle dernier, et même sans doute plus ancienne-
ment, des « assemblées de Charité » existaient dans plusieurs
paroisses de notre ville. Elles avaient également pour
mission le soulagement des pauvres, mais sous des formes
différentes et dans des limites généralement plus restreintes
que celles précédemment indiquées. — Ce n'est d'ailleurs
qu'à celles de ces Œuvres confiées aux « filles de la Cha-
rité, » — appelées aussi à cette époque « sœurs grises, » —
que semble avoir été donné le nom de Marmites (7).



   (5) Une pharmacie est, à cet effet, régulièrement établie dans la
maison. On la trouve indiquée, dans le devis de la construction, en
1730, ainsi que la salle d'école.
   Dans leurs visites, les sœurs sont souvent accompagnées par des
jeunes filles, — et par des dames de l'Œuvre ; — la distribution de la
portion se fait aussi, parfois, en présence de ces dernières.
   (6) Les ressources de ta Marmite proviennent d'annuités de 50 francs,
de quêtes faites à domicile, de legs et de dons de toutes natures.
   (7) Les paroisses où existèrent des Marmites, furent : Saint-Eierre-le-
Vieux avec Sainte-Croix et Saint-Georges, — Ainay et Saint-Paul.