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524 CORRESPONDANCE, l'E à la fin de Lavanie. L'A et le V qui le suit sont conjoints dans ce dernier mot. La lettre S a été omise à la fin du mot comitis. Ce genre d'omission est commun dans les légendes des sceaux, suivant les traités des savants à ce sujet. Ce sceau parait remonter à la fin du XII e siècle (entre HSO et 1200) ; ce qui porte à le croire, ce sont le mélange de lettres romaines et gothiques, la forme triangulaire et la présence de l'ecusson seul ; car, dès le commencement du siècle suivant, les comtes se font ordinairement représenter sur leurs sceaux, à cheval, l'épée ou la lance à la main, et avec leurs armoiries sur leurs boucliers. Quel est ce comté de Lavanie ? c'est ce que des savants très- versés dans la sphragistique n'ont encore pu dire. Le nom du comte, le comte et ses armoiries sont également inconnues. Serait-ce donc un ancien fief qui aurait disparu sans laisser d'autres traces que ce sceau ? Telle est la question adressée à tous les érudits capables d'y répondre. Ce sceau a été depuis peu remis au musée de la ville de Roanne, auquel M. Petit en a fait don. A Lyon, une empreinte a été déposée chez M. A. Brun, libraire, rue du Plat, qui la montrera complaisamment aux amateurs qui désireraient la voir. J'ai l'honneur d'être avec une considération très-dislinguee, .Monsieur le Directeur, Votre bien devoué serviteur, DESEVEMNGES. ^ > \ Charlicu, le 20 mai 1658- |3 L VOftf „J