Revue du Lyonnais » série 2 - n°16 ( 1858 ) » pp.164

164                       CORRESPONDANCE.
origines ; la municipalité naissant de l'élection directe et le Dé-
partement des élections à deux degrés. Dans le principe, simple
nuance, puis un Département feuillant contre une municipalité
girondine, puis un Département girondin contre une municipa-
lité montagnarde. Au fond, malgré ces aigreurs, ces débats, ces
oppositions souvent violentes, c'est toujours l'esprit de la Révo-
lution quoique à degrés divers. Dans ces faits minutieux, je,
me suis efforcé d'être impartial, et il s'en faut que, comme
M. Pericaud le prétend , j'aie systématiquement donné raison
à la municipalité.
   Je m'arrête ici, espérant que cela aura suffi pour montrer
que le compte-vendu de M." Pericaud est à mon livre ce qu'une
caricature est à un tableau et une charge à un portrait.
   Je n'ai écrit celte rectification qu'en vue des personnes qui ,
sans avoir lu mon ouvrage, déjà vieux de dix ans, auraient pu le
juger d'après le prétendu critique. C'est celles-là que je crois
devoir avertir que la description qui en a été faite est une inexac-
titude d'un bout à l'autre.
   Veuillez agréer, Monsieur le directeur de la Revue du Lyonnais,
l'assurance de ma considération distinguée,
                                                J. MORIN.




                                                              •