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FRAGMENTS DE LITTÉRATURE MÉDICALE: ÉTUDES SUR LES MÉDECINS (ÃRECS, HIPPOCRATE, GAUEN, PAUL D ' É G I N E ; Par J.-E. PÉTREQU1N, Ex-uhtnirgien en chef de l'Hôtel-Dieu de Lyon, vice-président de la Société de Médecine, chevalier de la Légion-d'Honneur, etc. § II. GALIEN. C. Galenus, medicorum post Hippociatem princepa, philosophus, grammaticus. — ÀCKERMANN (INSTLT. HIST. MID.) (Lu à l'Académie de Lyon, Novembre 1857), Galien est, sans contredit, après Hippocrate, le médecin le plus considérable de l'antiquité. Aucun autre n'a exercé une aussi large influence sur les destinées de la médecine. Aucun autre n'a joui d'une aussi grande vogue, disons mieux, d'un aussi brillant empire dans le monde médical ; et si, de nos jours, les progrès des sciences lui ont ravi son sceptre et sa domination, du moins conserve-t-il encore une éclatante auréole. Claude Galien naquit à Pergame, dans l'Asie-Mineure, l'an 131 de J.-C., sous le règne d'Adrien. 11 nous apprend lui-même (De libris propriis, de ordine Lihrorum suorum) que son père, Nicon, habile architecte de Pergame, fut son premier maître ; versé dans la connaissance des mathéma- tiques, de la logique et de la littérature (1), il l'initia de (1) Le texte de Galien (De Ordine Libror. Suor.) porte : «piOfisTtxvi; TE xoù Xo-yiflTiiriiç y-ai fpajA|AaTiiriiç ôsoptas Les interprètes traduisent Xo-yHmiwiç