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deux inscriptions latines sur les autres faces (1). Le premier de
ces bas-reliefs représentait la France, assise sur un char traîné
par des Tritons, et parcourant en dominatrice les vastes domaines
de Neptune. Le second représentait les députés des états de Bre-
tagne, admis à l'audience du roi, et présentant à sa Majesté les

« étude s il se fit amener seize ou dix-sept des plus beaux, chevaux des écuries du
«xoi, choisissant entre ces animai», choisis eux-mêmes, les plus belles formes
« qui distinguaient chacun d'eux, les observant dans l'état de repos et dans tous
« leurs mouvemens, fixant dans sa mémoire, retraçant sur du papier ou imprimant
« dans la terre ou la cire les mouvemens les plus fugitifs, s'mslruisaut ainsi par
« lui-même et par les leçons des plus habiles écuyers, perfectionnant enfin toutes
« ces études en les appuyant sur la base de l'anatomie, et faisant lui-même des
« dissections de chevaux. »
  On peut juger, d'après de pareilles études, le mérite que devait offrir le tra-
vail de Coysevox.
   (1) La première de ces inscriptions était ainsi conçue :
                                 LVDOVICO MAGNO,
                             Pio, felict, semper augusto,
                                       Ârmorica
                             Amplissinds portubus ornata,
                         l iriusque indiœ commercio dilata,
                                  Anno M.DC.LXXXY,
                                     Eegni XLII1,
                                       VOVERAT.
                        Anno M.DCC.XXVl, post obitum XI,
                          Virtutum, beneficioi'umque memor,
                            Communi omnium ordinimi plausu
                                         Posuil.
   Voici la seconde inscription :
                                Equestrem hanc statuant,
                                Totiûs armoricœ impendio
               i                 Conflatam et ornatam,
                              CIVITAS RHEDONENSIS,
                                       De pecuniâ
                                    Ad resarciendas
                               Urbisnuper incensœ ruinas,
                                Sibi à comiliis attribut â,
                               Advehendam et collocandam
                                          Curavil.