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                    Iran; wnmilis,
    A L'EXPOSITION ALPHONSE G-IEOÃÃX.


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    À l'époque où le mouvement artistique qui s'est manifesté à
 Lyon, n'avait pas la môme intensité qu'aujourd'hui, une expo-
 sition bisannuelle suffisait à l'impatience des peintres et à la cu-
 riosité du public. Mais les dix années qui viennent de s'écouler
 ont amené une grande progression dans le nombre des tableaux
 et dans l'affluence des amateurs. De là , l'extension croissante de
la durée de l'exposition , et par conséquent l'accroissement des
dépenses ; or, comme on s'est obstiné à ne pas proportionner
les prévisions à cet accroissement, l'époque des expositions s'est
successivement et sous difiérens prétextes , éloignée , puis re-
tardée indéfiniment. Nous concevons bien qu'on ait pu être forcé
d'abandonner ou de suspendre les travaux de la salle destinée à
l'exposition des ouvrages contemporains , mais cet abandon mo-
tive-t-il suffisamment la privation qu'on impose aux artistes ?
    Ils ont fait des réclamations ; ils ont cité l'exemple de Londres
qui s'arrange à merveille d'une exposition annuelle, courte,
peu nombreuse, mais choisie, qui ne dérange que peu ou pas