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233 Une lettre du 4 septembre du même au même contient le pas- sage suivant: « L'office est aultre encores que je ne pensois, il y a 3001. de « gaiges comme je vous ay escript; puis un homme de place de « l'un de ses archers que sont 180 1. bref Testât exercé "vault 300 « écus par an, il a séance en jugement là hault avec les conseilliers « du présidial. » 1666. » Mort à Montiuel, de Jacques Cretenet, instituteur des missionnaires de St-Joseph, établis à Lyon en 1661. — II existe une vie de cet homme pieux, publiée à Lyon en 1680, iii-8", qui paraît avoir pour auteur l'abbé Villemot, chanoine de St-Nizier et promoteur de l'archevêché de Lyon, et non, — comme l'ont cru quelques biographes,-—un prétendu N. Orame dont on trouve le nom écrit ainsi dans le privilège : N. 0. R. A. M. E. Voyez les Vies des Saints du diocèse de Lyon, par M. Collombet, page 300. 1706. » Pose de la première pierre du portail de l'Hôtel-Dieu. 1794. 2 Le citoyen Tarpan jeune, agent national de Commune-Affranchie, écrit aux représentais du peuple : « J'ai fait exécuter à l'instant même votre arrêté en date du jour d'hier, qui ordonne la mise en liberté de 78 individus détenus dans les maisons dites Joseph ou des Recluses.,... Les citoyens que vous avez rendus à la liber- té,... m'ont invité d'être auprès de vous, citoyens représentans, l'organe de leur respectueuse reconnaissance et de leur soumission et attachement sans borne à la Convention nationale qui a substitué la justice impartiale à la terreur destructive de cette liberté sainte, sur laquelle se fonde la félicité publique.»—Le même jour, Tar- pan jeune adresse aux mêmes représentans cette seconde lettre •. « Je prendrai toutes les mesures nécessaires pour l'exécution de votre arrêté (du 14 fructidor courant) qui porte pour première dis- position que le théâtre sera ouvert à Commune-Affranchie. Dès que je serai instruit du jour de l'ouverture, je requerrai le général commandant de la place pour qu'il y soit placé une force armée pour maintenir l'ordre ; des commissaires seront chargés de veiller à ce que , dans l'intérieur de la salle, la décence y règne, et que les citoyens y jouissent du double plaisir que procure le délasse- ment honnête joint à l'instruction....» 1814. » Mort de Jean-Emmanuel Gilibert, médecin et naturaliste, né à Lyon le 21 juin 1741, auteur et éditeur de plusieurs ouvrages. •— En • 1782 , pendant son séjour en Pologne, où il professa l'histoire na- turelle dans l'université de Wilna, M. Gilibert ayant échappé au poisun, le roi de Pologne fit frapper une médaille avec cette lé-