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  prétendue reformée qu'ils ayent àvuidcrla ville dans vingt et quai,
  heures après la publication des présentes pour toutes préfixions et
  delaiz, sans laisser en leurs maisons, aulres que leurs l'ouïmes, ou
  vue chambrière pour la garde d'icelles. Et ledicl temps passé, il
  est permis à tous capitaines gens de guerre;, et autres de ladicte
 ville , de prendre prisonniers tous ceux de lajicte religion qui
  seront trouuez parles rues, n'avanlobey à la présente ordonnance,
  ou qui seront retournés, et de leur faire payer rançon, comme
  personnes prinscs de bonne guerre. N'entendant néanmoins per-
  mettre, ains défendons très expressément sur peine de vie auxdicts
  gens de guerre et autres qu'il appartiendra, de n'aller ou entrer
 en aucunes maisons pour l'exécution de ladicte ordonnance. La-
 quelle pour ce regard nous auons commise cl commandée aux
  Pelions et Quaterniers de ceste dicte ville chacun en son quartier,
  ausquels nous enjoignons et néanmoins commandons tenir la main,
 à ce que ladicte présente ordonnance soit en leurs dicls quartiers
 bien et deiiemcnt obseruée sans pour ce faire ou commettre aucun
 abus. Défendant aussi à tous capitaines, commis et notables,
 estans es gardes des portes, de ne les laisser rentrer, sur peine de
 priuation de leurs charges et d'amende arbitraire.
     El outre est faict commandement à tous ceux qui ont esté de
 ladicte prétendue religion reformée s'eslant présentement reduicts,
 et ayans faict profession de la religion catholique, de demourer
 en leurs maisons et boutiques, et ne partir d'icelles, sinon allans
 aux églises pour le service de Dieu , et sans armes, sans nostre
 expresse permission, et jusques autrement il ayt esté par nous
 ordonné, sur peine d'encourir les mesmes peines susdictes, estans
trouuez hors leurs dictes maisons et boutiques, dont pareillement
nous chargeons les penons et quaterniers de ladicte ville chacun
en son quartier, comme dictesl.
    Sont aussi faites défonces à tous hosleliers, tauerniers, caba-
 relicrs, el tous aulres manans et habilans de ladicte ville, y estansr
retournez puis les presons troubles, sans nous en aduertir incon-
tinent qu'ils serontarriuez en leurs dicts logis, ou leurs penons et
quaterniers, pour le nous faire entendre, ctapièsy estre pourueu
et ordonné ainsi que nous verrons estre affaire, et iusques à ce
saisir les armes desdicls retournez, ou estrarigiers incogneuz, l e
tout sur peine de punition corporelle et d'amende arbitraire.
    Commandons aussi sur peine de la vie à tous vacabonds (sic) ,
gens sans adueu et aulres incogneuz, n'estans soubs charge de
capitaine, de vuider la ville dans ce dict iour, lequel passé, sera