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                    des Lois), maintient cet ordre de choses, par exception à celle,
            (       du 31 octobre 1831. » Âlm. de Lyon pour 1824.
1ï>i2. 12       Séance Consulaire. On projette d'éloigner les fours à chaux qui sont
                    entre la porte Bourgneuf et Vaise, afin d'obvier à la puanteur et
                  fâcherie des habitants et des passants... On propose de les placer
                   au-dessus du château de Cuires du côté du malin et de Bresse. —
                    Comme on le voit, les l'ours à chaux de Vaise ont une assez belle
                   antiquité, puisqu'ils comptent une existence qui date d'environ
                   trois siècles. En 1829, les voisins de cette usine incommode re-
                   nouvelèrent leurs plainies et les consignèrent dans un journal; le
                  propriétaire du four déclara qu'il se défendrait si on l'attaquait
                    sérieusement et qu'il opposerait la prescription. Ce débat, qui ne
                   parait pas avoir eu de suite, n'échappa point aux rédacteurs des
                   Archives du Rhône ; l'un d'eux, M. Breghot du Lut (1), saisit
                  cette occasion pour rappeler qu'un poète lyonnais, Maurice Scève,
                   dont la célébrité fut presque égale à celle de Ronsard, avait parlé
                   de ces fours à chaux dans sa Délie, dont la première édition fu l
                  publiée en 1544, à Lyon, chez Sulpice Sabon, petit in-8*. —
                   Voici quelques-uns des vers de notre poète :
                          .   . ••      .   . . . . »        . • • « ,
                         Comme au faulxbourg les fumantes fornaise»
                         Rendent obscurs les circonvoisins lieux,
                         Le feu ardent de mes si grandz mesaises
                         Par mes souspirs ebteuebre les cieulx.

                         En ce faulxbourg celle ardente fornaise
                         N'esleue point si hault sa forte alaine
                         Que mes souspirs respandent à leur aise ,
                         Leur grand'fumée, en l'air qui se pourmeine.

16S8.   »   Louis XIV assiste, dans le collège de la Trinité, à la représentation
                d'une pièce de théâtre composée par le P. Mencslrier, et intitulée :
               L'Ancien autel d'Augtistc consacré à Louis-Auguste. Voyez sur le
               séjour de Louis XIV à Lyon , les Mémoires de Mllc de Montpensier,
                les Lettres de Mme du Noyer, etc. Voyez aussi nos Ephémérides au
     */        24 novembre et au 25 décembre.
1724. »     Première séance publique de l'Académie de. Lyon, fondée en 1TOO.
173C. »     Ordonnance de M. de Rorhcbonnc, archevêque et comte de Lyon ,
                qui défend de rendre aucun culte religieux à Flavius Florentius,
               dont on avait découvert le^ tombeau dans le voisinage de l'ancienne
               église des Machabées, et que le vulgaire honorait comme un saint,.