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360 LE DERNIER DES VILLEROY ble, à Paris, le vingt cinquième jour de juin mil sept cent trente neuf. Celui cy pour le comptable. » (Signatures autographes). Le duc de VILLEROY. VIGNER, NORMANT (notaire). COCHIN (id.) Malgré les soins et l'air de Saint-Mandé, la santé de ce frêle enfant était des plus précaires. Fleur étiolée, elle avait grand' peine à s'épanouir. Nous rencontrons encore, à la page 31, trois nouveaux articles dont nous serions fâché de priver nos lecteurs : « ART. V. A M. Penavaire, pour dépense à l'occasion du lait d'ânesse qu'a pris ledit seigneur, au mois de septembre 1739, suivant le Mémoire arrêté par M. Quesnay, et quit- tance au pied, du 6 février 1740 : 140 livres 4 sols. » Nous disons bien : cent quarante livres quatre sols de lait d'ânesse consommé, en un seul mois, par un enfant de cinq ans! La famille de Villeroy paya. On eût acheté la nourrice pour ce prix. « ART. VI. A M. Capperon, pour avoir tiré deux dents audit seigneur, à Villeroy, et visiter à Paris, en 1739, sui- vant sa quittance du 23 janvier 1740. 144 livres. » Fournisseurs, commensaux, gens de livrée, ferreurs de mule, donneurs d'onguent et de panacée, que de sangsues l Deux dents de lait arrachées, cent quarante-quatre livres, compte rond. Le caissier paya.