page suivante »
358 LE DERNIER DES VILLEEOY fut réglée à compter du 8 octobre 1738, qu'il avait eu l'âge de sept ans accomplis, jusqu'à ce qu'il eût celui de onze ans. Sa maison fut dès lors fixée, ainsi que nous l'avons dit précédemment, à : un précepteur, deux valets de chambre, deux laquais, un cocher et un postillon. Il fut déclaré qu'il aurait deux équipages et trois chevaux. « Ces dépenses, ajoute notre manuscrit, ont eu lieu chez Mme la maréchale de Bouffletô (sa tante), jusqu'au 25 jan- vier 1739, qu'elle mourut, et depuis ledit jour, chez Mon- seigneur le duc de Villeroy. » On se perd volontiers au milieu de tous ces comptes, ces ventes, ces achats et de tous ces noms qui nous inté- ressent peu, quand ils ne touchent pas notre Ville ; mais l'attention se réveille chaque fois que, dans ces grands revenus, il est question de nous. Ainsi, nous avons vu avec intérêt que le privilège du droit des coches de la Saône avait été affermé, en 1728, moyennant 10,000 francs par an, et que le bail leur fut renouvelé, aux mêmes condi- tions, le 1" juillet 173S, en présence de Mme la duchesse d'Halincourt. En résumé : « Du 17 may 1734, jusqu'au I er janvier 1739, la recette est montée à 1,113,127 liv. 13 s. I d. « Ladépenseà 765,752liv. \ 6 sols 7 deniers no/£ A£A ]\\7 8 c TT A « La reprise à 160,712 liv. y ,^-_j. . - „ -. ._ _. 2 sols 4 deniers « Partant, le reliquat est de. 186,663 liv. 4 s. 2 d. « Laquelle somme est en dépôt dans les coffres de la tutelle. »