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                   DOCUMENTS SUR LYON                    221

effet de produire un état des lieux qui subsiste encore
aujourd'hui.
    Ce traité est mentionné dans l'inventaire dressé par
Me Rivât, notaire, le 31 novembre 1811, après le décès de
Louis Tolozan de Montfort, parmi les titres et papiers con-
cernant les maisons, jardin, terrasse et bâtiments appelés
Madagascar, situés à Lyon, sur le quai Saint-Clair, acquis
par Antoine Tolozan sieur de Montfort, de Jacques Breton,
le 4 octobre 1738, par acte reçu Me Saulnière, notaire à
Lyon.
    La transaction fut passée devant Mc Perrin, notaire à
Lyon, le 2 avril 1764, entre, d'une part, Charles-Jacques
Leclerc de La Verpillière, prévôt des marchands; Jacques
Joliclerc de La Bruyère, avocat au Parlement, noble Jean-
Baptiste Lacour, Claude Servant et Maurice Giraud, éche-
vins de la ville et communauté de Lyon, et, d'autre part,
Jean-François Tolozan, premier avocat général de la Cour
des Monnaies, et avocat du Roy en la sénéchaussée et
siège présidial de Lyon, et encore dame Marguerite Tissot,
femme de Leonnard Millanois, négociant à Lyon, tant en
son nom que comme tutrice et curatrice de ses enfants,
 héritiers de leur père.
    Il est dit au cours de l'acte que lesdits prévôt des mar-
 chands et échevins s'engagent à élever, dans le courant de
 l'année, un mur de terrasse parallèle au fleuve, qui prendra
 à l'enchant oriental et méridional de la maison du sieur
Millanois et sera prolongé en ligne droite dans la longueur
 de la place d'environ 224 pieds, lequel mur aura d'éléva-
 tion, y compris la hauteur d'appui, environ 19 pieds à l'en-
 chant de la maison et sera, de là, prolongé en pente douce
 jusqu'à son extrémité.
    En exécution de cette promesse, il fut procédé, dans le