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FOUILLES DANS LA VALLÉE DU FORMANS EN I 8 62 III PIÈCES JUSTIFICATIVES (Deuxième série) •• •• ^ L ° 11 Dans la dernière séance de la Société archéologique de l'Ain, M. Ar- celin a étudié l'alluvion de la Saône, il y voit et y montre un musée archéologique tout classé. La première couche, d'un mètre d'épaisseur, contient des débris de l'époque romaine; la seconde (en descendant de 50 centim.), les débris de l'époque celtique, la poterie faite au tour notamment ; la troisième, les restes des époques préhistoriques dites du bronze et de la pierre polie ; les poteries de cette date sont faites à la main. Ces renseignements sont matériellement certains. Or, on a ouvert récemment cinquante tombelles à Saint-Barnard, dans lesquelles on avait pu reconnaître les vestiges de la destruction des Helvètes par César à leur passage de la Saône, D'un simple rapproche- ment des poteries trouvées dans les tombelles avec celles que l'alluvion de la Saône garde et classe, il résulte que les tombelles de Saint-Bar- nard seraient de l'époque préhistorique. M. Arcelin, constate de plus qu'à cette époque si lointaine, la popu- lation de la rive gauche de la Saône incinérait ses morts, tandis que N° 2. — Août 1887. 8