Revue du Lyonnais » série 5 - n°4 ( 1887 ) » pp.106

ioé                LE DERNIER DES VILLEROY

armes. Le nombre des pièces qui luy furent présentées fut
de quarante-cinq, toutes peintes et imprimées sur le satin,
desquelles nous n'en mettrons icy que quelques-unes pour
éviter la prolixité. »

  Heureusement.

   « Outre ce, plusieurs emblèmes, sonnets et anagrammes
furent dits à la louange de Madame la Gouvernante, pré-
sente à l'Action, lesquels furent ouïs volontiers de toute-
la noblesse. »

   Eh ! oui ! toute la noblesse ! car il y avait foule d'hon-
nêtes gens. Mais à côté de la noblesse, seule nommée,
n'y avait-il pas aussi, dans cette vaste salle de la biblio-
thèque à peine achevée, des représentants de la bourgeoi-
sie, de l'administration, de la magistrature et du clergé ?
n'y avait-il pas des militaires autour du gouverneur; à
moins qu'ils ne fussent compris dans la noblesse ? Comme
tous ont dû applaudir à l'audition de ces beaux vers :

                              RHODANUS.

      Io triumphe, pedes Gallas moveamus ad oras.

                                 ARAR.

      Plaudite huraum choreis, âge cœlum, plaudite cantu.

                               DROMEDES.

      Rumpite claustra, vorate vias, transmittite cautes.

                               TlTYRUS.

      Eia hilares Paean, risus ohe Evohe risus.

                              MOPSULUS.

      La lila lanta : faliron tara, tantara tanta.