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66 C1V1TA-VECCHIA EN 1 8 6 8 . En 409. Sac de Centumcellœ par Alaric. 445. Genseric détruit les bains de Trajan, rase les murs de la ville et brûle les archives. 836. Bélisaire reprend la place- 550. Un monstre, cousin de la Tarrasque, désole la banlieue. Le bienheureux Sensius tue, rien qu'en le regardant, cet animal impressionnable, et l'on jette lé corps dans la Minione, petite rivière dont l'embouchure est à 10 kilomètres d'ici, vers le nord-ouest. Peu après, Totila assiège en vain Centumcellœ. 590. Le gouverneur de la circonscription, le comte Téopho- nius meurt en odeur de sainteté. Saint Grégoire-le-Grand affec- tionnait beaucoup le pays. On lit, en ses Dialogues, l'histoire merveilleuse d'un vieux prêtre qui, retiré dans les ruines des Thermes, eut très-longtemps, sans s'en douter, un ange pour garçon de bain. (2e dialogue, chapitre LV). Les Lombards rançonnent et pillent la ville. Luitprand met le comble à la ruine de Centumcellœ, en 740. Grégoire III relève les murailles. Adrien Ier brûle dans le port une flotte grecque qui faisait pour les Turcs le commerce de la chair humaine, à lamanière des Négriers. Sous Pépin, la cité un peu remise de tant de désastres, entre définitivement dans le pa- trimoine de saint Pierre. Pendant le pontificat de Grégoire IV ou de Serge II, les Sar- rasins venus d'Espagne en Sicile et en Corse débarquent en Italie, ravagent le littoral, et Centumcellœ n'est plus qu'un mon- ceau de débris. Les Maures enlèvent jusqu'aux conduits en plomb des fontaines publiques, et des aqueducs établis par Trajan. En 849, ils font une tentative sur Ostie, mais ils sont repoussés, dit mon auteur, moins à l'aide des ..armées napolitaines que par les ferventes prières du pape Léon IV. Léon IV fonde une bourgade, Léopolis, sur les bords de la Minione pour servir de refuge aux Centumcelliens dispersés dans la campagne ; mais les braves gens, nés marins, avaient plus de dispositions pour la pêche que pour les rudes travaux de l'agri- culture. Commerçants par instinct (ils le sont encore) ils revin- rent peu â peu s'établir sur les ruines de leur patrie. En 889,