Revue du Lyonnais » série 2 - n°20 ( 1860 ) » pp.234

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cher que le riche ce dont il a besoin, ou, si l'on aime mieux,
le riche vit à aussi bon marché que Je peuple. Qui en a le
plus profilé, du riche ou du pauvre? Nous laissons aux
économistes non prévenus le soin de décider celle question.
   Ces conclusions pourront paraître paradoxales à plusieurs,
et cependant l'aulhenlieité des documents sur lesquels elles
reposent est inattaquable. Tout au plus pourrait-on dire que
ces renseignements sont limités à un temps trop court : c'est
là, en effet, le côté faible de cette démonstration. Mais il est
bon de savoir que d'autres auteurs, qui ont étudié d'une
manière générale le même ordre de faits, sont arrivés à des
conclusions analogues. Quant à moi, j'espère que les
éludes historiques changeront plus tard en certitude ce que
je ne présente ici que sous forme de proposition. Ce que
l'analyse propose aujourd'hui, plus tard la synthèse le dé-
montrera.
                                        Marcel CANAT.