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ÉTUDES LITTÉRAIRES CONTEMPORAINES. 171 rapportées par M. de Baranle et parle de l'incroyable légèreté, pour ne pas dire la mauvaise foi, de cet illustre écrivain : voici comment il le juge : « Parmi les historiens plus ou moins sérieux qui ont écrit sur la Révolution fran- çaise, il en est un auquel sa haute position dans le monde, ses allures aristocratiques et quelque talent ont acquis une certaine notoriété : je veux parler de M. de Barante. » (page 355). Ce passage est le seul qui puisse dérider, dons cette longue apologie de la Terreur. Du reste je ne prolon- gerai pas ces extraits et je crois inutile de formuler mon jugement : je prends pour résumé ce dernier mot de M. Ha- mel, et demande à mes lecteurs de prononcer entre l'Histoire de la Convention « par l'écrivain gentilhomme » et Y His- toire de Saint-Just. Quand on a lu ces deux ouvrages on est profondément (riste, mais plus cependant après la lecture de ce dernier, parce que dans l'un on souffre seulement des faits qui y sont relatés, et que dans l'autre on souffre en outre de la façon dont ils sont racontés, et je ne prétends pas, en m1 exprimant ainsi, attaquer le talent d'écrivain de M. Hamel, lequel, au contraire, est incontestable. Ed. de BARTHÉLÉMY. (La suite au prochain numéro).