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BUKGOSDES. < >
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les Bastarnes, limitrophes des Daçesprécédemment nommés.
Des fleuves célèbres se jettent dans l'Océan, le Gullale, le
Fistille ou Fistule, l'Elbe, le F'surgis, VAmisius, le Bhin ,
la Meuse ; l'intérieur du pays est parcouru par la chaîne
Hercynienne, qui ne le cède à aucune en renom. ( L. iv,
ch. 28 ). »
IX. Ainsi, en côtoyant les rivages de l'Océan septentrional,
Pline, pénétrant dans la Germanie, cite d'abord les Ingôvons,
qui sont, dit-il, de ce côté, ceux chez lesquels commence
la Germanie et où se trouve le mont Sévo, formant du
côté de la mer une vaste sinuosité, prenant le nom de golfe
Codanus, et sur lequel sont une infinité d'îles, dont la plus
grande est la Scandinavie. »
Pline passe en revue ces îles. Tout ceci est fort clair.
Après cela, il quitte les rivages de l'Océan pour entrer
dans les terres et parler des cinq grandes nations de la Ger-
manie et des peuples qui en dépendent, ainsi que des prin-
cipaux fleuves qui l'arrosent.
Parmi les cinq grandes nations, il nomme en première
ligne les Vandiles, après lesquels viennent les Jngévons, les
Islévons, les Hermiones, et enfin les Peucins et les Bastarnes.
L'on peut raisonnablement admettre que, dans son énu-
mération, Pline a naturellement suivi l'ordre topographique;
d'où suit que les Vandales se trouvaient, sur les bords de
la Baltique, les premiers des cinq grande» nations germa-
niques, du côté de la Germanie orientale.
Si l'auteur, comme cela est encore tout naturel, a suivi
le même ordre pour les peuples secondaires, les premiers
d'entre eux dans la Germanie orientale, sur la Baltique, seront
lesBurgondes qui appartiennent aux Vandales ; et, après eux,
viendront les Varini, les Garini, les Gullones.
X. De môme, quant aux fleuves, le premier dans la Ger-
manie orientale sera le Guttalus, après lequel viendront ia
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