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                    Ctttérature italienne.



          M. ANGELO FRIGNANL1



     Il s'est rencontré, de nos jours, des hommes qui, ayant
  passé par les angoisseuses tortures de la prison, et par les ap-
  préhensions de la mort, ont eu ensuite de quoi nous émouvoir
  avec le simple récit de leurs souffrances et de ces heures si
  longues à s'en aller. Qu'il faut peu de chose ponr toucher le ;
  cœur et exciter un attendrissant intérêt, quand on se met
  vivement en scène et que l'on ne joue point avec les seules
— fantaisies de l'esprit I Ces hommes-là, une fois rentrés au
  port, se sont pris à jeter un mélancolique regard sur les flots

      (i) La mia Pazzia nel carceri (ma Folie dans les prisons), r vol. in-12.*""
      L'auteur de ce livre, après avoir séjourné plusieurs années à Mâcon, vient
   de se fixer dans nos murs, où il donne des leçons de langue italienne. On com-
   prend qu'un homme qui écrit si bien l'idiome de son pays, doit être fort apte
   à l'enseigner.