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siècle de Louis XV, ce genre fut à peu près abandonné, et ne
se releva que sous l'Empire; Augustin et Counis lui donnè-
rent un nouveau kislre; celle époque brillante de l'art ne
fut pas de longue durée.
Quelques travaux exécutés récemment semblent annoncer
la renaissance de ce genre de peinture. Aux derniers salons, on
a vu de jolis portraits sur émail et l'on a orné la cour d'honneur
de l'école des Beaux-Arts de quatre médaillons de lave émaillée
représentant les quatres grands protecteurs des arts : Péri-
clés, Auguste, Léon X et François 1 er . A la manufacture de
Sèvres, on a exécuté une coupe en émail, d'après les procédés
des anciens Limousins; l'émail est appliqué sur la coupe en
cuivre, et les couleurs, bleu, noir, gris et l'or sont parfaite-
ment obtenus.
Ce brillant résultat permet d'espérer la résurrection d'un
art qui appartient exclusivement à la France.
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