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                           Carr^pattïTcmce.

       RÉCLAMATION AU SUJET DU RAPPORT SUR LE PRÉTENDU
                                    POISSON-DIEU.

   J'ai sollicité la faveur d'être admis au nombre des membres correspon-
dants de l'Académie de Lyon. A l'appui de ma demande j'adressai deux bro-
chures sur lesquelles on fit un rapport qui dut nécessairement être suivi d'un
refus. Ce rapport injuste et hostile, je ne sais pourquoi, a été, par exception
imprimé dans un journal politique le Rhône et dans la Revue du Lyonnais (Tome
XIV p. 1P5 à 210) Je n'ai point à examiner si le rapporteur en avait le droit.
  Je me bornerai à dire que nulle part on ne traite ainsi les hommes
de travail (1) et l'auteur doit l'avoir déjà senti, je l'espère. Mais je vous
demanderai la permission, M. le directeur, de relever le plus rapidement
possible, quelques-unes des erreurs que contient ce rapport que le mérile
de son auteur a dû faire regarder comme un jugement équitable et sans appel.
   Page 194. — En déclarant que le titre de ma brochure sur l'inscription
d'Autan est bizarre et répréhensible, l'auteur finit par reconnaître que celte
critique est un peu sévère, moi je crois qu'il est par trop indulgent pour lui-
même et par trop sévère pour les autres.
   Page 199. — Le rapporteur se trompe bien évidemment lorsqu'il donne
comme m'appartenant la traduction qu'il cite de cette inscription. Dès le mo-
ment qu'il n'a pas adopté ma restitution du dernier vers, qu'il en propose
une autre, il doit en assumer toute la responsabilité. Et lorsqu'il prétend qu'il
faut lire Koreuvrcf (de Kcircç) au lieu de ;^0ujxo«uvroç que j'ai proposé, il est
évident qu'il oublie que je dois seul savoir ce que j'ai voulu mettre à la place
de ce qui manquait suivant le sens de l'inscription. J'ai voulu dire que le
pieux Pectorios ne perdait point de vue le Poisson-Dieu, qu'il le suivait sans
cesse de l'Å“il etc,. Je prie le rapporteur de croire que je ne me suis nulle-
ment trompé dans ce que j'ai voulu dire, et dès lors je ne saurais adopter sa
correction.
  Page 200, ligne 17. — Je persisterai à croire qu'il n'existe absolument au-
cune autre inscription acrostiche jusqu'à ce que le rapporteur ait pris la
peine de m'en indiquer.

 (0 V. p. 194 lig. 37 et 28.—peg, 19a Kg, 4 el à.—|iag. 207 lig. 1 et 3.—pag, jo5 lig. j y9
—yag. 209 lig. c4 et suiv.