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qui n'ont pas été égalés jusqu'à ce jour. Parmi les tentatives
faites récemment pour la régénération de la peinture sur verre,
nous citerons, dans l'église de St-Irénée, un Christ qui réunit
toutes les qualités de l'art moderne sans en avoir les défauts ;
nous ignorons le nom de l'auteur de ce morceau remarquable.
    — L'Artiste en Province qui a pris chez nous la défense des
intérêts de l'art, continue sa difficile mission en dépit des
obstacles inévitables qu'il rencontre sur sa roule. Nous lisons
dans son dernier numéro, à propos de la distribution des prix
à l'Académie des beaux arts de Paris,'de judicieuses réflexions
sur le sort qui attend nos jeunes lauréats à leur retour de Ro-
me. Ces réflexions, signées d'initiales assez transparentes pour
nous laisser voir un nom compétent, en acquièrent une au-
torité plus grande encore.
    Nous reproduisons ici les observations que M. Martin Daus-
signy a données au même journal sur une tête de Laocoon
dont nous avons révélé l'existence à Bruxelles.
    « On se souvient que, dans la séance du 25 mai dernier,
 M. Chenavard, rendant compte à l'Académie de Lyon des
 Observations sur le Laocoon, par M. Paul Aulran, ajouta encore
de nouvelles lumières à celles données par l'auteur, au sujet
 de ce chef-d'œuvre de la statuaire antique. Il prouva, par le té-
moignage de M. Pierre Ténérani, le plus habile statuaire ac-
 tuellement à Rome, que la tête et le torse de Laocoon le père
 étaient absolument d'un seul et même bloc de marbre, sans
 joints ni rapports aucuns.
    Nous avons considéré comme un service rendu aux amis de
 l'art d'avoir ainsi levé tous les doutes qu'avait fait naître la
ieUre de Bruxelles, insérée dans la 72e livraison de la Revue du
 Lyonnais, qui affirmait que la véritable tête originale était
 dans la galerie du prince d'Aremberg, en y répondant par un
 fait matériel devant lequel disparaissent toutes les supposi-
 tions; mais, quoiqu'il y ait cinq mois que celte question ait été
 eulièremenlrésolue, bien des gens se demandent encore com-
 ment on peut expliquer la présence d'une lêle antique de