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               BULLETIN ARTISTIQUE.




   On nous fait espérer que Monseigneur de Bonald va pren-
dre une décision relative aux bâtiments de l'Archevêché; dans
l'état de dégradation où ils sont, leur démolition qui démas-
querait le chevet de notre belle cathédrale, serait, selon nous,
la mesure la plus convenable. On dit encore qu'une magni-
fique stalle en bois sculpté, destinée à Mgr l'Archevêque, et qui
serait placée dans le chœur de l'église Saint-Jean, a été com-
mandée à un habile ouvrier de notre ville, sur des dessins qui
font honneur au goût de Monseigneur. Nous désirerions vive-
ment que, dans sa sollicitude pour notre belle cathédrale,
Monseigneur songeât à remplacer la table de communion qui
est d'un effet si lourd et d'un si mauvais goût, par une autre
plus en harmonie avec le style de notre primatiale; son émi-
nence devrait bien faire enlever aussi la méchante fresque
de la chapelle de Saint-Louis, et surtout Vécu de carton sur-
montant l'autel, et dont le parti de France a été effacé en 1830
et où restent seulement les orles de Navarre. Nous ne vou-
lons pas savoir qui a eu la malencontreuse idée de placer ce
grossier barbouillage au milieu des merveilleuses sculptures
de cette chapelle, mais nous demandons au nom du goût et
des convenances qu'il en soit fait bonne et prompte justice.
  Nous apprenons avec une vive satisfaction que Mgr de Ro-
nald a ordonné l'enlèvement de tous les tableaux qui nui-
sent aux lignes d'architecture, ainsi que l'entablement de la
boiserie peinte (style renaissance) qui se trouve de chaque côté