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238 UNE PROMENADE rampant, l'autre à vis, accosté d'un joli puits. Enfin au n° 88, un intérieur de cour nous reporte à trois siècles en arrière. Un gnafron, qui cumule l'emploi de concierge avec celui de savetier, est debout sur le pas de sa porte ; on est surpris de ne pas lui voir les hauts- de-chausses et le pourpoint de grosse laine des artisans du seiziè- me siècle. La rue Mercière est habi- tée surtout par des couturières, des modistes, des lin- g è r e s . Aussi M. Drevet a-t-il parfois saisi au passage quelque trottin,chargée de cartons et leste- ment troussée.Ce- la nous rappelle LE CHEVAL BLANC que nous ne som- Autrefois rue Grenette, sur la façade de la maison n° 16, mes plus au sei- démolie en 1887. zième siècle, et que les chapeaux canotiers et les blousettes bouffantes ont remplacé la coiffe de velours et la guimpe brodée des contemporaines de Louise Labé. Rue de la Poulaillerie, on voit encore dans leur intégrité l'entrée et la cour de l'ancien Hôtel de Ville. A côté, dans la rue Centrale, la maison des Trois-Carreaux a conservé