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278             JOSEPH CH1NARD, SCULPTEUR

  « Je fais la même déclaration. »
  Signé : Berlié, Drivot, et les officiers municipaux Jacob,
Richard, Carteron.
  Signé en outre par Bernard, Giraud, et Dumanoir qui
certifient l'exactitude des faits.
  (Extrait du dossier de la Commission révolutionnaire de
Lyon.)

   13 janvier 1794. —Makau, résident français à Naples,
avait écrit au cardinal Zelada, secrétaire d'état à Rome,
pour faire reconnaître la République Française par le Pape
et pour faire placer les armes de France dans les vingt-
quatre heures.
   Cette sommation fut présentée par La Flotte, officier
de marine, et par Hugon de Bassville, secrétaire de légation
à Naples, qui n'avaient pas de caractère officiel. Ils traver-
saient le Corso et avaient des cocardes officielles tricolores.
Le peuple crie : vive le Pape, et dans une émeute assassine
Hugon de Bassville qui meurt le lendemain.
   Ce meurtre donna lieu, plus tard, à une indemnité
payée par le Pape, et dont Chinard reçut une portion.

  Le }0 pluviôse an II (1S février 1794)' — La déclaration
suivante fut faite en faveur de Chinard :
     « Je sertifie MOIT Jean Francoit Bernard marbrie quait
 Le Peletier mesondç lopital n° 6 avoir antandut de lat parole
 de Chinart âpre une Ion conversation le 27 juillie vient seule
 at 9 euheure du soir àevan la boutique de Jore lesbeniste que
 s'il le savet que BIROTOT et SACHE (Chasset) ainduiset la ville
 au erreur que sesere luit quil luit portere le cou de la mort
 pour faire trionfer larepublique.