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                          SOCIÉTÉS SAVANTES                          301

    Séance du 4 août 1896. — Présidence de M. OUier. — M. le Président
fait connaître la décision prise, avant la séance, par la Commission du
prix Livet : Un prix de 3,000 fr. est attribué, par égale part, à
M"e Vachat, pour dévouement envers ses maîtres, et à Mu« Madeleine
Balouzet, pour son dévouement à l'enseignement religieux et envers sa
famille et une médaille de 1,000 fr. à Mlle Déliance pour dévouement
envers sa maîtresse, et les pauvres malades de la paroisse de Saint-
Bruno. Cette proposition est ratifiée par l'Académie. — M1^ Henriette
Delacollonge, l'un des lauréats du prix Lombard de Buffières, étant
 décédée depuis la dernière séance, l'Académie, sur la proposition de
M. Caillemer, attribue ce prix à sa sœur aînée, qui a été associée à son
 son œuvre, pendant plus de 50 ans. — Correspondance : Lettre de
 M. Chenu, instituteur à Pont-Chéruy, et lauréat du prix Lombard de
 Buffières qui, en remerciant l'Académie, annonce qu'il se propose de
 consacrer une partie de la récompense, qui lui est décernée, à la fon-
 dation d'un prix au profit de l'élève le plus méritant de son école. —
 M. le Président rappelle à l'Académie, que depuis sa dernière séance,
 elle a eu le regret de perdre l'un de ses membres émérites les plus
 distingués, M. le docteur Desgranges. Il se proposait de rendre, à ses
 funérailles, hommage à sa mémoire. Mais, par ses dispositions der-
 nières, le regretté défunt avait interdit tout discours sur sa tombe.
 M. le Président se propose néanmoins, de consacrer un travail étudié à
  sa vie et à ses œuvres, dans les Mémoires de la Compagnie. Par son
  talent de chirurgien, le docteur Desgranges était l'une des gloires de
  notre Faculté de médecine. Mais, depuis plusieurs années, une fracture
  du fémur, accident souvent mortel, l'avait condamné à une retraite
  absolue. Il n'avait point cessé, néanmoins, de se livrer à ses études
  professionnelles, et rien ne faisait prévoir sa fin prochaine, quand une
  pneumonie soudaine l'a enlevé en quelques jours. M. Desgranges
  n'était pas seulement un chirurgien du plus haut mérite, il était un
  homme de bien. C'est ainsi qu'il a légué 20,000 fr. à l'Association des
  médecins du Rhône, 10,000 fr. au Dispensaire général de Lyon,
   1,000 fr. aux pauvres de Saint-Bonaventure, et un immeuble, situé,
  rue Saint-Pierre, n° 35, aux Hospices civils de Lyon. —M. Lafon
  dépose le texte définitif du mémoire, dont il avait communiqué une
   esquisse dans une précédente séance, au sujet des dimensions de l'an-
   cien amphithéâtre, découvert dans sa propriété, surtout en ce qui
     ÎJ" 4. — Octobre 1896.                                     21