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                UNE PROMENADE EN DAUPHINE                   2$

    La dernière descendante de cette famille épousa le
marquis de Langon, maréchal de camp, puis député aux
Etats-Généraux de 1789 et à l'Assemblée Nationale,
émigré en 1791, mort à Grenoble en 1816. Une de ses filles,
la marquise de Gautheron, a établi la station thermale
d'Uriage.
   A côté de la branche aînée des de Virieu que nous
avons vu s'éteindre dès le milieu du x m e siècle,
d'autres branches cadettes étaient possessionnées dans le
pays. Parmi ces dernières, celle de Virieu-Pupetières,
encore existante, présente une lignée de seigneurs donties
actes de bienfaisance ajoutèrent souvent à l'éclat d'un nom
illustre. C'est ainsi que l'un d'eux fonda dans le bourg de
Virieu, au xivc siècle, un hospice qu'il dota sur le revenu
de ses terres.
   Le comte Henri de Virieu-Pupetières a joué, sous la
Révolution, un rôle actif. D'abord séduit comme beaucoup
d'autres, par les idées libérales écloses au souffle de 89, il
n'en resta pas moins inviolablement attaché à la cause de
son souverain.
   Après la journée du 10 août, pendant laquelle il courut
de sérieux dangers pour la défense du roi et jugeant son
action dans la capitale désormais inutile, Henri de Virieu
vint s'établir à Lyon avec sa famille. Il donna son concours
énergique, quoique effacé d'abord, à la résistance de la ville
assiégée par les armées de la Convention et périt en com-
mandant Parrière-garde de l'armée lyonnaise lors de la
sortie, sans que son corps ait pu être retrouvé.
  Son fils, le comte Aymon de Virieu, l'ami de Lamartine,
mort en 1841, rebâtit le château de Pupetières que samère
avait racheté des acquéreurs nationaux. Un de ses descen-
dants a acquis, il y a une vingtaine d'années, de M. de