page suivante »
iéO LA MANUFACTURE DES ÉTOFFES DE LYON «. tions utiles dans son empire : Catherine II, les manufac- « tures de luxe. Les premières n'ont pas fait de grands « progrès jusqu'à ce jour. Les autres se traînent encore « dans une enfance prolongée et quelques-unes retardent « pour s'élever. » L'auteur anonyme ajoute que l'état d'es- clavage du peuple russe est contraire à la diffusion des arts et que la fabrique de galons est seule prospère, mais qu'on est réduit à copier les dessins français ; il n'y a pas eu un dessinateur dans les deux capitales (1). BARRAL frères, industriels, nés à Lyon . (Voiries notes biographiques publiées dans la notice : La ville de Lyon et la Russie.) (2). En 1762, Pierre Barrai, négociant français établi à Lyon, séduit par un projet d'établissement d'une manufacture de fers-blancs à l'instar de celles d'Angleterre, se mit à la tête de cet établissement et choisit un endroit à deux lieues de Lyon (à Neuville) où il le forma, et ce fut au commence- ment de l'année 1762, lorsque la manufacture fut prête à marcher qu'il vit, trop tard, que le machiniste avait mal calculé les eaux nécessaires et qu'elles manquaient; il cher- cha les moyens de suppléer à ce vice essentiel par des découvertes de sources. (1) Archives du Minist. des Aff. Etrang. (corr. de Russie, vol. 142). (2) Notes tirées des Archives du Ministère des Affaires étrangères à Paris (Correspondance générale, Russie).