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LA QUESTION DES AQUEDUCS LYONNAIS 105 Aqueduc du Mont-d'Or. Le n° 1 (rouge) est placé à la prise d'eau, aux Gambins, dans la vallée de Poleymieu ; 2, au sommet d'un lacet ren- trant, vers Beyrion, sur Curis ; 3, vallon du Povet ou Pomet; 4, vallon d'Arche; 5, hameau Remillotte, rive gauche du ruisseau de Limonest ; 6, le pont de Cotte- Chally, sur ce ruisseau ; 7, verger de M. Vincent au Bidon, point cité par nous dans notre étude ; 8, sur la colline au- dessus et au nord du hameau la Sauvegarde. (Ici com- mence un long siphon de 2,800 mètres environ de lon- gueur, jusque vers Loyasse, sur Lyon, ce siphon passe à l'ouest de la Duchère, à l'ouest même de la chapelle Notre- Dame de Lorette) 9, pont à siphon sur le ruisseau des Planches, à l'aval de la jonction de ce ruisseau avec celui de Chalins. Puis à l'extrémité sud du siphon, sous le chiffre noir 65, de la carte, près le mot Postes un chiffre en rouge illisible. Enfin le point terminus est indiqué par ce signe : [ ] soit le réservoir (conserve d'eau) ou citerne, aujourd'hui cachée sous une terrasse à l'est du grand séminaire. Rendons ici un nouvel hommage à Delorme, il a sup- primé sur son tracé la branche imaginaire, descendant de Limonest, le long du ruisseau du même nom. Depuis la tête de ligne, aux Gambins, jusqu'à la Sauve- garde, le tracé est exact et tel que nous l'avons reconnu, suivi et constaté à la fin de notre étude. Dominé par l'idée préconçue que M. Steyert nous attribue (page 224, 1" volume), Delorme a cru, à tort, que l'aqueduc du Mont-d'Or avait été établi pour amener de