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298                        IZERNORE

   Je suis heureux de pouvoir citer ici textuellement la note
qu'il m'a adressé et qui est bien autrement important que
mes appréciations.
   « Il semble dit-il, que ce fragment est un médius de la
« main droite, long de io cent 08.
   « Il égale une demi-tête.
   « La taille est de sept fois et demi la hauteur de la tête.
   « C'est donc une statue de i m ,5o à i m ,55.
   « Il est impossible de dire si on a affaire à un doigt de
« statue d'homme ou à un doigt de statue de femme. »
   Voilà une statue de grandeur naturelle de l'époque de la
décadence. On ne peut affirmer que ce soit une statue de
femme plutôt que celle d'un homme. Rien, absolument
rien n'autorise à en faire une Rome Victorieuse : cherchons
dès lors une autre divinité.
    Une opinion, la plus ancienne et la plus accréditée, était
que le temple était dédié à Mercure.
   Guichenon, que j'ai déjà cité, dit qu' « il y avait autrefois
« au village d'Izernore un très beau temple dédié à Mer-
c cure. »
 e
   Dunod de Charnage reproduit la lettre de son ami
Egenod de Moirans qui, en lui décrivant le temple, lui dit :
« C'est dans l'enceinte de ces piliers que l'on assure qu'était
« un temple dédié à Mercure. »
   Cette opinion a été déterminée chez les auteurs que je
viens de citer par une pierre votive incrustée dans le mur
du jardin de la cure d'Izernore et qui provient, dit la tradi-
tion, du temple d'Izernore.
   Cette pierre n'est d'abord nullement une partie de l'ar-
chitrave du temple, comme le soutient à tort Guichenon.
   Les mots composant un membre de phrase sont placés
au-dessous les uns des autres et non pas sur la même ligne