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6o                       J.-B. ONOFRIO

mêlé à la direction de toutes nos grandes oeuvres de bien-
faisance.
   A Paris, simple étudiant en droit, il devient l'ami et le
compagnon d'Ozanam, le fondateur de la Société de Saint-
Vincent de Paul. A peine est-il revenu à Lyon, qu'il se
hâte de fonder la Conférence de la paroisse de Saint-Jean
et de Saint-Georges, dont il fut le premier président. Est-il
obligé d'en abandonner momentanément la direction, pen-
dant les six années de son séjour à Saint-Etienne et à
Roanne, on le voit donner à l'oeuvre naissante dans ces
deux villes, un concours qui n'est point encore oublié.
 C'est ainsi qu'était rappelée, dans une publication toute
récente, la part active qu'il prit aussi, en 1844, à Saint-
Étienne, à la fondation de l'œuvre de Saint-François-Régis,
 qui se consacre à faciliter la célébration civile et religieuse
 du mariage des indigents (3).
    De retour à Lyon, en 1849, il reprend à la tête de la
 Conférence de Saint-Jean, la place d'honneur qui lui avait
 été rés.ervée, tout en s'attachant, avec le plus grand dévoue-
 ment, à l'administration du Dispensaire général, qui com-
 plète l'œuvre de Saint-Vincent de Paul, par l'assistance des
 malades pauvres à domicile.
    Cette vive sollicitude pour toutes les misères humaines
 le désignait ^naturellement pour faire partie du Conseil
 d'administration de nos Hospices civils. D'abord simple
 membre de la Commission et devenu son président de 1865
 à 1871, on le vit présider à la création soit de la maison de


   (3) M. Testenoire-Lafayette. Société charitable de Saint-Jean-François-
 Règis, établie à Saint-Étiennc, Notice et compte rendu (1844-1891). —
 §aint-Étienne, 1892, in-8°.