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i86 IZERNORE en consultant divers ouvrages ayant trait à cette localité et n o t a m m e n t le Guide de Lyon à Seyssel par M. de Q u i n - sonnas (14), En parlant des tours qui servaient de sémaphores le long des côtes du Rhône, M. de Quinsonnas cite les tours du château de Grex et d'Eilloux, où l'on voit, dit-il, encore « un reste de la tour qui correspondait avec le Mollard, « Chanay et Izarnore au pied de la montagne. Ce château « fut acquis en 1605 par Louis Passerat, châtelain de Châ- « tillon-de-Michaille. » Il résulte de l'examen des lieux que cet Isarnore dont il ne reste'plus que des ruines était bien aussi une porte de fer défendant, au bord du Rhône, rentrée de la vallée de la Michaille, avec le nid d'aigle de la Tour de Dorches, qui se trouve un peu au-dessous dans un repli du terrain. Il s'agissait de trouver l'origine de ce nom, elle m'a été indiquée par Guichenon (15). Notre vieil et savant auteur s'occupe de l'histoire de cette famille des de Bussy, seigneurs d'Izernore, barons d'Eyria et de Brion. C'était une famille de vieille noblesse de notre pays qui remontait à Tan 1200 et avait cette fière devise : Encore ne me tene's. Nous voyons un Jacques de Bussy en 1477, gouverneur de Nice et un Pierre de Bussy en 1477, cheva- lier de l'Ordre de l'Annonciade. Toutefois comme presque toutes les anciennes familles, elle s'est éteinte et la branche directe finit vers 1650 après Claude-Antoine de Bussy qui (14) Comte de Quinsonnas. Guide de Lyon à Seyssel, 1858. (15) Guichenon. Histoire de Bresse et du Bugey, v* partie, p. 44.