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en consultant divers ouvrages ayant trait à cette localité et
n o t a m m e n t le Guide de Lyon à Seyssel par M. de Q u i n -
sonnas (14),
   En parlant des tours qui servaient de sémaphores le long
des côtes du Rhône, M. de Quinsonnas cite les tours du
château de Grex et d'Eilloux, où l'on voit, dit-il, encore
« un reste de la tour qui correspondait avec le Mollard,
« Chanay et Izarnore au pied de la montagne. Ce château
« fut acquis en 1605 par Louis Passerat, châtelain de Châ-
« tillon-de-Michaille. »
   Il résulte de l'examen des lieux que cet Isarnore dont il
ne reste'plus que des ruines était bien aussi une porte de
fer défendant, au bord du Rhône, rentrée de la vallée de la
Michaille, avec le nid d'aigle de la Tour de Dorches, qui se
trouve un peu au-dessous dans un repli du terrain.


   Il s'agissait de trouver l'origine de ce nom, elle m'a été
indiquée par Guichenon (15).
   Notre vieil et savant auteur s'occupe de l'histoire de
cette famille des de Bussy, seigneurs d'Izernore, barons
d'Eyria et de Brion.
   C'était une famille de vieille noblesse de notre pays qui
remontait à Tan 1200 et avait cette fière devise : Encore ne
me tene's. Nous voyons un Jacques de Bussy en 1477,
gouverneur de Nice et un Pierre de Bussy en 1477, cheva-
lier de l'Ordre de l'Annonciade. Toutefois comme presque
toutes les anciennes familles, elle s'est éteinte et la branche
directe finit vers 1650 après Claude-Antoine de Bussy qui


  (14) Comte de Quinsonnas. Guide de Lyon à Seyssel, 1858.
  (15) Guichenon. Histoire de Bresse et du Bugey, v* partie, p. 44.