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ET LES BÉNÉDICTINS 37 I depuis longtemps de satisfaire l'empressement où je suis de vous en présenter quelques-unes de singulières et par là de vous donner quelques marques légères de ma reconnais- sance de toutes les manières prévenantes et bienfaisantes que vous avez pour moi qui les ai si peu méritées. « Je profite à la hâte d'une occasion qu'un de mes amis vient de me procurer pour vous prier d'agréer une figure antique d'un Jupiter gaulois qui est assez conservée et d'une hauteur à faire quelque plaisir; je m'estimerai heureux si elle,peut vous en faire quelqu'un et trouver quelque place dans votre riche cabinet ; son type pourra se placer dans l'ouvrage du R. P. de Montfaucon avec vos savantes remarques. « Je fus très mortifié d'apprendre au retour d'un de mes amis de Paris que j'avais chargé d'un petit paquet pour vous qu'il n'avait point eu l'honneur de vous voir et qu'il avait négligemment remis le paquet à un valet qu'il avait pris à son arrivée à Paris, qui selon toutes les apparences l'aura gardé, y ayant senti quelque chose qui aura excité sa curiosité qui aura été trompée, puisqu'il ne s'agissait que d'une bourse de la façon de nos dames de la Déserte et la copie de la lettre dont M. l'abbé de Vallorge m'avait honoré à votre sollicitation, en suite de celle que je lui avais écrite pour le remercier des ordres qu'il avait donnés à M. le Prévost d'Ainay de me nommer à une place qui semblait devoir être vacante dans son abbaye. « Un médaillon grec de l'empereur Caracalla trouvé en Bellecour, dit-on, dans les fondements des maisons qu'on y bâtit du côté du Rhône et tombé entre les mains d'un Célestin, nouveau curieux, a mis Mr le Prévôt des marchands, sur l'avis donné par un Père Jésuite de cette trouvaille, en mouvement extraordinaire, voulant absolu-