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LES SPIRINX 79 Spierinckx songea à se fixer à Paris; il travailla, dit-on, pour la maison du roi, probablement pour les Gobelins. Il dut renoncer à poursuivre son projet d'établissement à Paris et était revenu à Anvers en 1666. Il y épousa en cette année Jeanne-Marie de Bode. Il demeurait dans la rue dite Vuylestraet. Il mourut à Anvers le 29 août 1711 et fut inhumé dans l'église Saint-Jacques, devant le grand chœur, au-dessous de la pierre sépulcrale du sculpteur Arnould Quellin (7). Pierre Spierinckx est désigné assez souvent, par erreur, avec le prénom de Nicolas. Il était peintre d'histoire et de paysage. Dans le même temps, nous voulons dire à la fin du seizième siècle et au commencement du dix-septième siècle, il y avait à Delft un célèbre fabricant de tapisseries, François Spierincx ou .Spierings, qui s'était établi dans cette ville en 1594. Il est probable qu'il était aussi d'origine anversoise. Henri-Cornelissen Vroom a fait pour lui les cartons de dix tapisseries représentant les combats de la flotte anglaise contre les Espagnols en 1588. Carel van Mander le père (f 1606) et Carel van Mander le fils (f 1623) ont fait aussi de nombreux cartons de tapisseries pour François Spierincx (8). Enfin nous signalerons, d'après van Mander (9), Charles-Philippe Spieringh, de Bruxelles, peintre, qui paraît avoir été élève de Paul Bril et qui mourut à Rome en 1639, et, d'après les Liggeren de la gilde de Saint-Luc, (7) Archives de l'église Saint-Jacques d'Anvers. De Liggeren, vol. II, p. 679. (8) Le Livre des peintres, de Carel van Mander, édition de Henri Hymans, 1884 et 1885. (9) Vol. II, p. 249.