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iS                 LES SAVANTS LYONNAIS

   Le septième et dernier se trouve être Himbertus, avec
ces mots : qui supèrest adhuc, encore vivant, ce qui fixe
l'année, puisque Humbert de Baugé mourut en 1151.
 , Le troisième catalogue avait été découvert par le P. Chif-
fiet à la suite de l'Obituaire de Saint-Étienne et M. Waitz,
qui en a donné récemment une description, aurait pu lui
emprunter l'indication, puisque Delandine l'avait passé sous
silence. ,
   Il commence avec saint Pothin pour s'arrêter à Louis de
Villars dont l'élection est de 1301. Il ne concorde avec le
précédent que pour les cinquante-six premiers noms : il
s'en distingue encore par quelques brèves indications histo-
riques ; ainsi on lit après Alpinus : Eccksiam et baptislerium
Sancii Stephani; après saint Eucher : Ecclesiam Apostolorum;
après saint Sacerdoce : Ecclesiam Sancii Pauli et Sancia.
Eulaliœ; après Hethérius : Hune sacravit papa Gregorius;
après Arigius : Ecclesiam de Sancta Cruce et monasterium Sancii
Justi.
   Ai-je besoin d'observer que Joceran est le successeur
immédiat de Hugues?
   Enfin le Laboureur, dans ses Mazures de FIsle-Barbe, a fait
connaître, d'après une copie du milieu du seizième siècle,
une autre nomenclature intitulée : Nomina Episcoporum Lug-
dunensium et Abbalum Insulœ Barbarensium; on est porté à
croire que la rédaction primitive ne remonte pas au delà du
quinzième siècle. Mais quoique confectionnée plus récem-
ment elle ne fait pas plus mention que les autres du Jean,
cher au P. Sirmond.
   Paradin et Severt, les deux principaux historiens dont le
témoignage a quelque poids dans la circonstance, sont
également d'accord avec Mabillon. Paradin publiait en 1573
ses Mémoires de l'Histoire de Lyon ; Severt imprimait la