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2JO iZERNORE Ainsi, en 1706, il y a près de deux siècles, le temple était à peu près dans le même état qu'à présent. On y voyait encore cependant la base du quatrième pilier ; et les traces du mur de 2 mètres de haat environ, fermant le temple par le bas (dit Egenod) et en faisant le tour. Le dessin accom- pagnant la lettre est encore plus précieux. Il reproduit la fameuse inscription de Mercure (sur laquelle nous reviendrons plus tard) et on voit dans le dessin la lettre E, du mot EB.CVRIO, alors qu'aujourd'hui on ne peut plus lire que RCVRIO, la lettre E ayant disparu. On peut donc grâce à lui être certain que c'était bien à Mercure que cette inscription était dédiée. Enfin, notre dessin nous montre au pied d'une colonne l'existence à cette époque de ce mur fermant le bas du temple l'entourant, prenant naissance, à la hauteur du piédestal de cette colonne et de même largeur qu'elle, et se continuant ainsi tout autour du temple. Les traces de ce mur sont encore constatées par la lettre suivante de M. Reydellet, propriétaire à Izernore, à M. Puvis, président de la Société d'Émulation de l'Ain à Bourg. Cette lettre qui nous a été obligeamment communiquée est du 2 février 1828. Je cite textuellement : Après avoir décrit le temple, M. de Reydellet dit : « Il y a un rang de pierres de taille d'une colonne à « l'autre, le mur est de. 4 à 5 pieds de large, le rang des « pierres de taille est à 1 pied de hauteur du niveau du « terrain ; elles ont 5 pieds de long sur un pied d'épaisseur « et 4 ou 5 de large. »