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246                        IZERNORE

« dans la basse cour du curé du lieu et on lit cette inscription
« en beaux caractères :

                    MERCVRIO
                      SACRVM
              LVCIVS TVTELLVS ET SVI
                    V. S. L. M. »

   Et c'est tout : Ce n'est pas le moment de discuter les
nombreuses erreurs contenues dans cette citation, je la
reproduis parce qu'elle est intéressante malgré cela et qu'elle
nous montre qu'en 1650, le temple présentait à peu près le
même aspect que de nos jours.
   Un document, qui a bien une autre importance, est celui
qu'une cinquantaine d'années plus tard j'emprunte à Dunod
de Charnage, document dont tous les auteurs qui ont écrit
sur Izernore ont parlé, mais que je dois faire précéder de
quelques explications pour le présenter avec son véritable
caractère et avec toute son exactitude.
   Dunod de Charnage, né à Saint-Claude en 1679, mort
à Besançon en 1752, fut un savant professeur de droit civil
à l'Université de Besançon.
   Il était très lié avec le président Bouhier, de Dijon, mem-
bre de l'Académie Française, l'ami du président de Brosses
et de Voltaire.
   Dans son Histoire des Sequanes (4), Dunod publia une
lettre sur Izernore qu'il a adressée au président Bouhier avec
un dessin représentant les restes de ce temple. Il y a à peu
près deux siècles, c'était vers 1706. Voici comment il
s'exprime :


  (4) Dutiod de Charnage, tome I, p. 53. Histoire des Sequanes.