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IZERNORE 247 « Comme je ne connais Izernore que de nom, j'ai « j'ai prié un ami, qui était du voisinage, de s'informer de « ce qu'il en est. Cet ami très obligeant a pris la peine d'y « aller lui-même pour s'instruire plus sûrement de ce que « je lui demandais. Je vous envoie la relation de ce qu'il y « vu et appris. Elle prouve une partie de ce que je vous « écris. Vous y verrez d'ailleurs la situation, l'antiquité et « les particularités du lieu de naissance des saints Romains, « Lupicin et Oyen, fondateurs de notre illustre monastère « de Saint-Claude qui ont introduit auv e siècle la vie ceno- « bitique et religieuse dans la province Sequanaise leur « patrie. » Lorsque les auteurs qui ont écrit sur Izernore citent Dunod de Charnage comme auteur de cette notice, ils commettent une inexactitude ; Dunod de Charnage ne dit rien personnellement d'Izernore; c'est de son ami dont il adresse la lettre au président Bouhier qu'il aurait fallu parler. Quel était cet ami ? Une obligeante communication de M. l'archiviste Castan, de Besançon, m'a appris qu'il se nom- mait Henri-François Egenod,'avocat au Parlement de Besan- çon, habitant Moirans, non loin d'Izernore. M. le doyen de la Faculté de Droit de Lyon, M. Caillemer a bien voulu me faire connaître que cette lettre originale si précieuse avec le dessin qui l'accompagnait faisait partie des manuscrits du président Bouhier qui avaient été légués en 1831 par M. Prunelle, alors maire de Lyon, à la bibliothèque du Palais des Arts à Lyon. Ces manuscrits furent réclamés par la Bibliothèque nationale.