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240                LES SAVANTS LYOKKA1S

fidèlement tout ce qu'il y aura à faire là-dessus. Il faut en
ce cas en charger le messager et le faire écrire sur son livre
et lui payer le port, car autrement ils ne le prennent pas, et
m'en donner une lettre d'avis.
   « J'attends l'honneur de vos commandements pour vous
faire connaître que je suis entièrement, etc. »
   Après ces instances qui n'aboutirent pas, deux ans se
passent et le collaborateur lyonnais, transporté en Pro-
vence, se décide à rompre un silence qui lui pèse; délica-
 tement il profite de l'occasion du nouvel an.



                               « Sisteron, ce 3 janvier 1675.

           « Monsieur et Révérend Père,

   « Après vous avoir souhaité une bonne année et au
R. P. Mabillon que je salue très humblement, vous souffri-
rez, s'il vous plaît, que je me plaigne un peu du désir de
savoir de vos nouvelles, et que je n'ai jamais vu l'ouvrage
du R. P. Mabillon deEnrimis ou arimis. Je l'ai fait deman-
der à M. Thioly à Lyon à qui votre Révérence l'avait
adressé. Il a fait réponse qu'il ne savait ce que c'était.
   « Quand vous aurez quelque chose à m'envoyer soit
lettres ou autrement, adressez-les s'il vous plaît, à M. Comba,
marchand libraire, en rue Mercière à Lyon, à l'enseigne des
trois Vertus par la voie de M. Pupuys, son beau-frère,
marchand libraire en rue Saint-Jacques à la Couronne.
   « Vous m'obligerez beaucoup de me faire savoir si votre
douzième tome est achevé d'imprimer; je serais bien aise
de savoir ce qu'il contient et prendrais mes mesures là-
dessus pour vous envoyer quelques autres pièces.