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1:6 LES SAVANTS LYONNAIS d'orthographe, ils sont identiques jusqu'à l'archevêque Amolon, le successeur d'Agobard. L'emploi liturgique qui en était fait consacre leur autorité avec leur authenticité. Le plus ancien est celui de l'évangéliaire appartenant aujourd'hui à la Bibliothèque du grand séminaire d'Autun, après avoir été à l'usage de l'église cathédrale, où il avait été probablement apporté de Lyon (7). Mabillon en possédait une copie; nous l'avons trouvée dans ses notes, accompagnée des premières lignes de la dédicace du volume ; il ne sera pas inutile de les reproduire à cette place. In nomine SanctÅ“ Trinitatis aima; Matris familias Fausta, superno amore accinsa, hoc opus optimum in honore Sancti Johannis et Sancta; Maria; matris Domini nostri Jesu Christi patrare rogavit devota. Ego hacse imperitus Gundohinus, poscente Fulculfo monacho, et si non ut debui, psaltim ut valui, a capite usque ad sui consummatio- nis finem perficere cum summo curavi amore; magis volui meam detegire imprudentiam quam suis renuere petitionibus pro mea obedientia. In mense Julio anno III régnante gloriosissimo domno nostro Pippino rege, qui regnet in Å“vis et hic et in s t e r - num. Amen (8). (7) Catalogue des Manuscrits des Bibliothèques des départements (8) Au nom de la Sainte Trinité, Fausta, poussée par un surnaturel amour, en l'honneur de saint Jean et de sainte Marie, mère de Notre- Seigneur Jésus-Christ a demandé d'exécuter cet excellent ouvrage, mue par sa dévotion. Et moi inexpérimenté, Gundohinus, sur la prière du moine Fulculfe, non comme je l'aurais dû, mais au moins comme je l'ai pu, depuis le commencement jusqu'à la fin, je me suis appliqué Ã