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ET LES BÉNÉDICTINS 17 Ce catalogue, qui porte en tête : Nomina episcoporum ecclesiœ lucdunensis, s'arrêtait à Leidrade; les noms de ses deux successeurs, Agobard et Amolon, sont d'une écriture un peu plus récente; il aurait donc été transcrit avant 813, année de la démission du célèbre conseiller de Charle- magne. Comme nous l'avons dit plus haut, les deux autres le reproduisent intégralement. Hugues abbé de Flavigny (1065-1115) avait arrêté le sien à Hugues le prédécesseur de Jocerand; une main pos- térieure a continué pour les sept pontifes suivants jusqu'en 1150. Le manuscrit original de la chronique est en Angle- terre dans la collection de sir Thomas Philipps, sous le n° 810; Pertz l'a reproduit dans ses Monumenla Germania. Mais la Bibliothèque nationale en possède dans les papiers de Baluze une copie faite par André Duchesne. Ce travail de l'écrivain du onzième siècle est intitulé : Nomina pontificum Lugdunensium ab initia. Les noms des évêques canonisés y sont précédés de la lettre S (Sanctus), à la différence de la liste d'Autun qui ne les distingue par aucun signe particulier. Jusqu'à Leidrade on en compte dix- neuf ainsi caractérisés. Le premier des noms, ajoutés après coup, à la suite de Hugues, conformément à ce qu'affirmait notre illustre reli- gieux de Saint-Germain des Prés, n'est pas Jean, mais Jocerand avec l'épithète de Parvus le Petit, qui ne lui est appliqué que là . le faire avec un grand amour, préférant découvrit mon imprudence plutôt que de me refuser à une demande que l'obéissance m'imposait. Dans le mois de juillet de la troisième année du règne du glorieux seigneur Pépin, qui régnera dans les siècles, aujourd'hui et à jamais. Pépin fut couronné par Boniface, légat du pape eu 752. 2 î^° I. — Janvier 1893