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280 LES AQUEDUCS Maië il rie rectifié pas Delorme, qui sur'ee point avait dit vrai, car les tuyaux de ce siphon étaient posés en tranchée; un pont était inutile, puisqu'il n'y avait pas de cours d'eau à franchir, et que, d'autre part, cette coûteuse construc- tion aurait été encombrante pour la circulation. M. de Gasparin fait commencer la distribution au réser- voir de fuite, près la porte dite de Fourvière, il paraît avoir confondu la déviation à angle droit, établie sur ce point pour faciliter le passage, sous le pont aqueduc, d'une voie publique, avec l'entrée d'un réservoir de distribution, qui aurait été placé immédiatement après cette déviation. Il rectifie Delorme, et complète Flachéron, en ce qui concerne les ponts-aqueducs, tant dans les vallées que sur les hauteurs ; il en compte trente-cinq au lieu de quatorze indiqués par Delorme. ' Enfin, rectifiant Delorme, qui ne compte que deux ponts "â siphon : un sur le Garon et un sur l'Yzeron, il rectifie aussi Flachéron, qui en compte un dans le vallon de Saint- Irénée. Il dit, ce qui est vrai, qu'il n'y avait que trois ponts à siphon : un sur le Chagnon, un sur le Garon, et un sur l'Yzeron. M. de Gasparin indique la longueur totale de l'aqueduc qu'il paraît avoir fait mesurera la chaîne; elle est de 75 kilo- mètres d'Izieux (la Martinière), jusqu'à la porte de la for- teresse dite de Fourvière (4). (4) L'aqueduc Marcia, à Rome, n'avait que 61,710 pas 1/2 de longueur, et c'était le plus long de tous (Frontin, VII), ou 33 kilomètres 323^67. Les ouvrages hors de terre : substructions ou arcades de l'aqueduc Claudia, avaient 10,176 pas (Frontin, XIII), ou 5 kilomètres 495 met. Aucun de tous les aqueducs de Rome, ne comptait, comme celui du Pila, 35 ponts et 4 siphons, sinon, Frontin n'aurait pas manqué de le