page suivante »
Un Confrère de Massillon AU COLLÈGE DE MONTBRISON Le Père JEAN-JOSEPH MAURE N lit dans les Mémoires de Bougerel : « Le P. Mas- « sillon et le P. Maure étaient nés tous les deux .« la même année en Provence; ils étaient entrés « la même année dans l'Oratoire ; ils semblaient s'emparer « des suffrages qui n'étaient dus qu'à Bourdaloue ( i ) . » Ce rapprochement, confirmé par tous les contemporains, nous surprend aujourd'hui; nous ne voyons pas sans quelque étonnement, placés sur le même rang des noms, dont le premier appartient à un des maîtres de la pensée et à un des modèles de la langue française, quand le second serait totalement oublié sans cet illustre voisinage; voilà un motif piquant pour piquer notre curiosité, il y en a (i) Mémoires pour servir à l'histoire de plusieurs hommes illustres de Pro- vence, par le P . Bougerel. Paris, in-12, 1752. N° ï. — Août 1889. 7