Revue du Lyonnais » série 5 - n°8 ( 1889 ) » pp.040

40                   NOTES SUPPLÉMENTAIRES

qu'après l'avoir portée à sa plus haute perfection et lui avoir
donné pour ainsi 4ire le dernier vernis.
   Le livre avait paru, mais lui cherchait toujours. La
question posée devant son esprit n'était point suffisamment
résolue ; elle lui demeura présente ; il fit maints efforts,
entreprit maintes recherches, et nous reçûmes mois par
mois, une foule de renseignements additionnels et rectifi-
catifs.
   C'est le fruit de ces patientes et sagaces recherches que
nous publions aujourd'hui, en en renvoyant, comme de
droit, tout le,mérite à leur auteur, à qui nous exprimons
de nouveau notre sincère admiration et notre vive gra-
titude.
   Et d'abord, l'artiste en question s'appelait bien A. Palisse
et non pas A. Palise, comme semblerait l'indiquer le texte
de la gravure. La signature de son fils Joseph qui est meil-
leure et que Ton rencontre fréquemment dans les registres,
les actes qui intéressent cette famille, et où les curés et
vicaires écrivent toujours Palisse, ne laissent aucun doute à
cet égard.
   Mais nous avons un titre plus décisif encore et plus
intéressant, c'est la signature de Palisse lui-même, que
M. Guillemot, après une très minutieuse et très complète
revision des registres paroissiaux, est parvenu à découvrir.
Elle ne se rencontre qu'une fois dans tout le recueil, le
21 septembre 1669, à l'acte de décès de sa fille Catherine.

     Voici le texte de cet acte avec le fac-similé de la signature :

   « Le vingt uniesmejour de septembre 1669 a esté enterrée par
le vicaire Soubai Catherine Paillisse aagée d'environ douze ans
après avoir receu tous ses sacrementz. Ont assisté au eonvoy