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                          LES AQ.UEDUCS                            28l

   11 donne sur les quatre siphons des renseignements qui
répondent, avec des chiffres et par millimètres, aux ques-
tions suivantes : différence de niveau entre les réservoirs
de chasse et les réservoirs de fuite, longueur des tuyaux,
charge maxima au bas des siphons, longueur des ponts à
siphons, distance des réservoirs de chasse à ceux de fuite.



                 NIVELLEMENT. — DÉBIT

   Comme vérification de nivellement, on a utilisé celui du
chemin de fer, entre Isieux et le pont de la Mulatière sur la
Saône ; ainsi que la hauteur, au-dessus de Lyon, du réser-
voir Saint-Irènèe, fournie par le génie militaire ; l'ensemble
de cette vérification a accusé de trois à quatre mètres de
pente total®, et sur toute la longueur du tracé, en plus de
celle accusée par les opérations de M. de Gasparin. Cette
pente totale varie entre 90 et 100 mètres; en fixant la
moyenne à 95 mètres, sur 75 kilomètres de longueur, on
arrive à 75/95 = o m ,7894, soit o m ,8o par kilomètre.
   M. de Gasparin fixe par des équations le débit de l'aque-
duc du Gier à 24,000 mètres cubes par jour, mais l'un des
coefficients est entaché d'erreur.
   Les trous par lesquels passaient les tuyaux sortant du
réservoir de chasse du siphon du Garon, ont om,25 de hau-
teur; M. de Gasparin les considère comme ayant un rayon
régulier, et leur donne o m ,i96 de diamètre intérieur.


dire. Le siphon de Grange-Blanche, entre le Rafour et les Massues, était
probablement, l'ouvrage de ce genre le plus considérable qui existât
dans tout l'Empire romain. Et dire qu'aucun historien antique n'a parlé
de ce gigantesque travail.