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270                     LES AQUEDUCS

   Nous ne pensons pas que les eaux de la Jardinière, ni
celles de la Ferlatière, aient été dérivées pour des habita-
tions, rive gauche du ruisseau le Povet, le coteau est très
accidenté, et on y trouverait facilement les vestiges d'un
aqueduc, s'il en avait existé un sur ce versant.


                   VALLON D'ARCHE
        •    (SAIN'T-DIDIER-AU-MONT-D'OR)


   Plusieurs sources fluent dans le vallon d'Arche, la source
d'Arche, assez régulière et assez importante, est à la cote
300 environ, au jour où nous l'avons vue, elle avait une
teinte opaline; le fils du propriétaire du fonds où elle flue,
nous a dit qu'en travaillant le sol, on trouvait assez fré-
quemment des débris de l'industrie romaine, et notamment
des monnaies dont il nous a montré quelques spécimens.
    Pour nous, c'est certainement l'eau de cette source qui
a été dérivée par l'aqueduc dont on voit un tronçon, cote
entre 270 et 280, dans un sentier raboteux, qui, du hameau
le Collin, descend à un lavoir établi dans le vallon, au pied
de la colline.
    Déjà, autrefois, nous avions vu cet aqueduc, mais nous
l'avions délaissé, car à cette altitude, ce n'était pas le grand
aqueduc du Mont-d'Or que nous cherchions avec une con-
fiance naïve.
    A la fin de 1887, on offrait de nous faire voir, au Collin,
un canal d'aqueduc placé à une altitude qui aurait permis
son arrivée au rampant des Massues, mais la personne nous
fit voir le même aqueduc déjà vu par nous, cote 270, 280,
c'était un petit système de l'étage moyen ou inférieur du
vallon d'Arche, son eau ne pouvait même pas arriver au