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                        LES AQUEDUCS                       I93

Neyron. Le bord de ce radier était cassé du côté du Rhône,
qui avait,dû venir battre contre, en ruinant d'abord le pié-
droit de ce côté. Pour lever toute incertitude, il y avait
encore vers le point C du croquis, (Planche IV) une traînée
de mortier, dernier reste de l'implantation du piédroit inter-
médiaire, tandis que les autres parties du radier étaient par-
faitement unies, sauf une très faible incrustation, blanc
verdâtre, de carbonate de chaux et de sable fin mollassique.
    Les parties hachurées à la coupe A B, ci-annexée, repré-
sentent donc les restes de notre aqueduc; comme ces ma-
çonneries étaient très résistantes, on les a conservées pour
appuyer dessus la fondation du pont, alors qu'ailleurs, la
fouille a été descendue jusqu'à la cote i66 m ,24, comme
l'indique la coupe précitée.
    Le radier est fait de béton avec gravier et quelques frag-
ments de tuileau, le piédroit à été moulé entre des planches
ou hanches, et son parement est formé de moellons brutes
de micaschiste; il est probable que le remplissage derrière
ce parement est fait de béton, ainsi qu'on l'observe à Cré-
pieu et à la Pape. Quant aux voûtes, il n'en restait plus
rien; elles auraient, dans tous les cas, été détruites en 1855,
pour la première construction du chemin de la gare des
marchandises.
    Cet aqueduc pouvait arriver à la rue Puits-Gaillot vers la
cote i68 m ,43.
   Les ouvrages de prise d'eau dans le Rhône se trouvent
au point kilométrique 13-1-400 mètres de la navigation du
Rhône.
  A Saint-Clair et à Crépieu, i'aqueduc était construit en
micaschiste (?) ou gneiss gris, mais seulement en parement,
ceci s'applique aussi aux voûtes de cet aqueduc.
  La pente de l'aqueduc, de Neyron à Saint-Clair, est de