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i86 LES AQUEDUCS relevé celles-ci : 2 m ,50, i m ,90, i m ,55, 2 m ,40, i m ,85, o m ,85, o m ,90. Aux galeries de la prise d'eau : o m ,90, i m ,8o, i m ,90, 2 mètres; puis quelques mesures s'écartant un peu de la décimale, ainsi que cela arrive dans tout travail exécuté dans un terrain noyé. Nous citerons, subsidiairement, les mesures des murs qui bouchent l'entrée des galeries à la prise d'eau : 2 met. et 5 m ,5o; ces mesures ont pu être motivées par la dimen- sion des ouvrages contre lesquels ces murs sont appuyés. Qu'importe, ces mesures absolument décimales et métriques datent de l'époque gallo-romaine. Mais une mesure isolée, intentionnelle, et que nous ne retrouvons nulle part, c'est celle de l'écartement entre les piédroits du soupirail, à 100 mètres', amont de la borne 13, et celle de l'écartement entre les piédroits de la voûte d'aval du système de prise d'eau. Elle est de un mètre! Ces mesures métriques et décimales sont-elles l'effet du hasard? Non, certainement, le hasard n'a pas de ces cons- tances, soutenues et répétées, surtout dans l'application de la science. Où donc le maître de l'œuvre a-t-il puisé l'étalon des mesures qu'il a employées dans la construction de l'aque- duc de Miribel? Ce ne peut être que dans l'Orient, en Egypte, dans ces collèges mystérieux où la science et l'expérience des siècles étaient conservées, et non révélées au public. On a trouvé, dit-on, dans un sarcophage égyptien, un document qui est un programme des hautes études mathé- matiques; ce programme serait le même, à bien peu de chose près, que celui de notre école Polytechnique actuelle. Eh bien ! malgré l'imperfection, admise légèrement peut-