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                       LES AQUEDUCS                      187

être, des appareils employés par les astronomes égyptiens,
il est probable qu'on trouvera un jour la preuve que ces
savants astronomes avaient mesuré la terre, et qu'ils avaient
déduit de leurs opérations, bien avant nous, le système
métrique à l'aide du système décimal.
   Un Druide, un Gaulois aventureux aura rapporté ce
secret dans sa patrie, il en aura fait l'application dans la
construction de l'aqueduc de Miribel, mais cette science,
simple et exacte, sera morte avec lui. Était-il possible, à
cette époque, de lutter contre la routine et l'infatuation
romaines? Évidemment non! Et cette science métrique et
 décimale, dont un exemple existe sous nos yeux, ne devait
reprendre naissance, sur notre sol, et par l'initiative de
 notre génie national, que dix-huit siècles après son emploi
 et son application, faite dans les temps antiques, pour la
construction de l'aqueduc de Miribel.




     EAUX DE SOURCES ET DE FILTRATION


   Nous précisons ce que nous avons constaté, au lieu dit
la Cottière, au pied de la Balme dans la terre, en face l'an-
cienne habitation des de Jacob de la Cottière, nous avons
vu, dans la petite plaine basse quasi inondée ce jour-là,
quoique le Rhône ne fût pas gros (om,jo ou o m ,8o, au-
dessus de son étiage), le sommet de la voûte, de o œ ,50 de
voussoirs, paraissant se diriger entre Miribel et le pied de
la colline qui monte au plateau de Dombes. On nous a
 montré, en outre, à l'aval, dans la même terre, où on avait
 pris du remblai, lors de la construction du chemin de fer de
 Genève, un moellon fixe, qui était la clé de voûte d'une