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                         LES AQUEDUCS                           l8$

Cottière, et plus haut en amont, était largement suffisante
pour l'alimentation des services de la population sédentaire,
peu nombreuse, pour l'entretien des bassins, et même de la
naumachie, s'il en existait une dans la ville basse.



                LE MAITRE DE L'Å’UVRE


   Certainement non, il n'était pas romain, le maître de
l'œuvre qui a construit l'aqueduc à double voie de Miribel,
et une preuve plus convaincante encore que celles que
nous avons données, c'est que l'étalon de mesure dont il
s'est servi pour cette construction n'est pas romain.

  Les mesures constatées sur les divers aqueducs romains
sont ainsi résumées :
  Mont-d'Or; par Flachéron : largeur, o m ,49; hauteur,
o ,77; par nous : largeur, o m ,47; hauteur, environ o ra ,6o.
 m


    Brevenne; par Flachéron : largeur, o m ,6o; hauteur,
i m ,57; par nous : largeur, o m ,77, o m ,82, o m ,92; la hau-
teur (maison Pitrat, à la Tour-de-Salvagny), de i m ,5o à
i m ,70.
    Pila, par Flachéron : largeur, o m ,58, om,6y, hauteur,
i»,77.
   Monument des Tourillons, piles et massifs maçonnés :
o ,97, 2 m ,i7, 3 m ,77, 4 m ,27; espaces vides: 2 m ,67 et 3 m ,30.
 m

   A l'aqueduc de Miribel, c'est bien différent, non seule-
ment les mesures sont décimales, mais quelques-unes sont
absolument métriques.
   Flachéron a relevé les suivantes; pour les galeries accou-
plées : 2 m ,85, i m ,90, o m ,8o, o m ,90, 3 m ,75; nous avons